mardi 22 octobre 2019

Île-Tudy

Nichée sur la côte sud du Finistère, Île-Tudy est un ancien village de pêcheurs devenu un havre de paix pour les amoureux de l’océan et de l’authenticité bretonne. Reliée au continent par une étroite bande de sable, cette presqu’île séduit par son charme préservé.

Le front de mer, bordé de maisons basses aux volets colorés, invite à la flânerie. Le port, toujours animé, témoigne de l’activité maritime locale, entre bateaux de plaisance et souvenirs d’une époque où la pêche était le cœur battant du bourg.

À marée haute comme à marée basse, la longue plage de sable fin s’étire jusqu’à Sainte-Marine, idéale pour la baignade, la voile ou de simples balades pieds nus. Les amateurs de nature y croiseront goélands, sternes et parfois même quelques phoques curieux.

Île-Tudy, c’est aussi une ambiance : celle des cafés tranquilles, des concerts estivaux sur la place centrale et des discussions à l’ombre des pins. Une Bretagne à taille humaine, intime, vraie.


 




dimanche 7 août 2011

Les Saintes

Août 2011. Ces îles de Guadeloupe ont été le berceau de ma fascination pour l'océan et les plaisirs de la navigation.

 

 

vendredi 29 avril 2011

mercredi 1 septembre 2004

CardioSportXS


 
 
 
 
 
 

 

CardioSportXS affichait la fréquence cardiaque avec une précision que, aujourd’hui encore, la plupart des montres connectées n’atteignent pas, ce qui permettait d’anticiper les passages en anaérobie et de maintenir l’effort au point d’équilibre entre performance et aérobie, atout majeur sur CardioSportXS en 2004.

J’avais été contraint de développer un noyau « temps réel » pour compenser la relative lenteur du système, détecter chaque impulsion avec une précision suffisante et afficher instantanément les variations utiles à l’ajustement de l’intensité de l'effort physique.

Palm OS disposait d’un unique timer cadencé au millième de seconde. Même à 200 battements par minute, la fréquence cardiaque présente une variabilité importante, d’où la nécessité de repérer l’instant exact de chaque impulsion avec une précision maximale.

Cette détection en temps réel permettait d’anticiper de 1 à 2 secondes l’entrée en zone anaérobie, afin d’ajuster l’allure avant le dépassement du seuil. 

 

Ce qu'il faut comprendre lors d'effort physique très intense : Plus on se rapproche du seuil anaérobie, plus le gain de performance peut être rapide et efficace, l’organisme mobilisant intensément ses capacités ventilatoires et métaboliques tout en restant sous contrôle.



Ce que l’application faisait

  • Capturait en continu les signaux de ceintures cardio (Polar, Sigma, Suunto, etc.) sur Palm OS (PalmOne, Sony Clie, Treo) et mettait à jour l’écran le plus souvent possible, offrant une lecture instantanée des variations de fréquence cardiaque pendant l’effort.​

  • Calculait et affichait courbes FC en absolu et en % de FCmax, temps et ratios dans 7 zones d’intensité, dépense calorique, VO2max estimée, perte de masse grasse et prédiction du poids, avec profils multiples et historiques exportables vers un tableur.​

Pourquoi c’était utile pour l’anaérobie

  • Les micro‑variations de FC apparaissaient immédiatement à l’écran, aidant à repérer l’approche de la zone anaérobie et à ajuster l’allure avant le dépassement, pour rester au point d’équilibre aérobie/anaérobie visé par l’entraînement.​

  • Le suivi par zones et les pourcentages de FCmax, combinés aux alertes visuelles des courbes en temps réel, facilitaient des transitions fines entre intensités sans attendre un bilan post‑séance.

Données et variables clés

  • 54 variables/formules disponibles: FC instantanée, moyennes/maxima, %FCmax, temps par zone, calories/kJ, hydratation estimée, indices corporels, segments montée/baisse/stable, plus résultats de formules personnalisées via un analyseur lexical.

  • Échantillonnage jusqu’à une mesure par seconde, sauvegardes sur de longues durées, lecture d’historiques de montres Polar, interface bilingue anglais/français.

État du projet et installation

  • Projet non maintenu, dernière version 0.8.2005, distribuée en PRC/PDB et ZIP, utilisable sur PDA Palm ou via émulateur et synchronisable avec Palm Desktop/HotSync pour consulter/exporter les données.

  • Conforme à l’écosystème Palm OS des années 2000, avec avantages de réactivité d’affichage et de simplicité, mais limites modernes liées au matériel et aux stacks réseau d’époque.

 
 
 
 
 
 

 

 
 

 
 

 

 

 

 



 
 
 
 

 
 
 






mercredi 31 décembre 1997

jeudi 4 octobre 1984

Apple IIe


L’Apple IIe a incarné la maturité de la famille Apple II en devenant la machine 8 bits la plus diffuse d’Apple, particulièrement dans l’éducation et les petites entreprises au milieu des années 1980. Héritier direct de l’architecture 6502, il a combiné compatibilité logicielle, extensibilité par slots extraordinaire inovation pour l'éqoque et améliorations pragmatiques comme l’affichage 80 colonnes et la gestion native des minuscules. Cet équilibre en a fait une plateforme durable, au cœur de milliers de salles de classe et de nombreux bureaux pendant plus d’une décennie.

Lancé en 1983, le IIe succède au II+ en misant sur la rationalisation matérielle (moins de puces grâce à une intégration plus poussée) tout en conservant l’écosystème des cartes d’extension et des logiciels existants. Il s’inscrit entre un Apple III plus ambitieux mais fragile sur le plan commercial, et un Apple IIc davantage orienté compacité que modularité. Le IIe deviendra la référence par son pragmatisme: même base 8 bits, mais plus de mémoire, un meilleur confort d’affichage et un châssis pensé pour l’évolutivité.

Architecture matérielle

  • processeur: MOS 6502 ou 65C02 à 1 MHz selon révisions, garantissant compatibilité et faible consommation.

  • mémoire: 64 Ko en standard, extensible à 128 Ko (très utile pour le mode 80 colonnes et certains utilitaires).

  • affichage: texte 40 colonnes en natif, 80 colonnes via carte additionnelle puis versions “Enhanced/Platinum” intégrant les améliorations; graphismes haute résolution hérités de la lignée Apple II.

  • son: bip simple intégré, avec possibilité d’extensions sonores via cartes tierces.

  • stockage: lecteur(s) Disk II 5,25 pouces (140 Ko par face) très répandus, puis compatibilité avec d’autres contrôleurs et, plus tard, solutions 3,5 pouces ou mass storage tiers.

  • extensions: plusieurs slots ouverts (bus Apple II) pour cartes série, parallèles, grapheurs, son, accélérateurs, cartes mémoire, interfaces réseau ou SCSI, etc.


Le IIe démarre sur un moniteur simple avec un interpréteur BASIC en ROM, ce qui permet d’être opérationnel immédiatement. Le DOS 3.3 puis ProDOS organisent le stockage sur disquettes et apportent une arborescence de fichiers plus robuste. Côté langages, l’écosystème est riche: AppleSoft BASIC, assembleur 6502, Pascal UCSD, FORTRAN via environnements spécifiques, C et divers outils éducatifs. Cette variété fait du IIe aussi bien un outil d’initiation qu’une machine sérieuse pour la bureautique ou l’ingénierie légère.

Le IIe s’impose dans les écoles nord-américaines grâce à un catalogue pédagogique pléthorique, une maintenance aisée et la stabilité d’une configuration standardisée. En entreprise, il bénéficie de l’héritage VisiCalc (né sur Apple II) et de suites bureautiques adaptées, convainquant les PME par sa simplicité et ses coûts contenus. La longévité du parc, la disponibilité des pièces et l’offre logicielle expliquent sa présence durable dans les salles informatiques jusqu’à la fin des années 1980.

Malgré des capacités graphiques modestes face aux micro-ordinateurs plus orientés loisirs, le IIe bénéficie d’un vaste catalogue de jeux Apple II et d’accessoires (joysticks, cartes son, digitaliseurs). Les genres phares incluent l’aventure textuelle/graphique, les jeux éducatifs, la stratégie et l’arcade adaptée. Les outils de dessin en haute résolution, les éditeurs de musique basiques et les langages accessibles encouragent également la création amateure.
A noter, la première version de Flight Simulator tournait sur Apple II.

révisions: enhanced et platinum

  • enhanced IIe: adoption du 65C02, meilleure compatibilité et microcodes mis à jour, rendant le système plus souple et certaines instructions plus efficaces.

  • platinum IIe (1987): coque révisée, clavier avec pavé numérique intégré, 128 Ko en standard dans de nombreuses configurations, et rationalisations internes.
    Ces révisions prolongent la pertinence du IIe alors que l’Apple IIgs (16 bits) et le Macintosh gagnent en visibilité.

Extensions et accessoires notables

  • carte 80 colonnes et cartes mémoire auxiliaires pour atteindre 128 Ko.

  • contrôleurs Disk II, cartes série (modems, imprimantes), interfaces parallèles et SCSI.

  • accélérateurs (1,5–3 MHz et au-delà) pour compenser la lenteur du 6502 en tâches lourdes.

  • cartes son tierces et numériseurs pour enrichir multimédia et didactique.

  • moniteurs dédiés, imprimantes à aiguilles, traceurs, numériseurs graphiques, et réseaux locaux expérimentaux.

préserver et restaurer un Apple IIe aujourd’hui

  • alimentation: vérifier condensateurs et régulation; remplacer préventivement les composants vieillissants.

  • lecteurs 5,25": alignement de têtes, courroies/poulies, nettoyage et disquettes en bon état; envisager des émulateurs de disquettes modernes (SD/USB) pour fiabilité.

  • cartes: tester slot par slot, nettoyer connecteurs, recapper si nécessaire.

  • écran: privilégier un moniteur composite compatible; vérifier géométrie et synchronisation.

  • logiciels: images disques disponibles dans les communautés; utiliser des interfaces modernes pour transférer des disquettes virtuelles.

héritage
L’Apple IIe résume l’approche “plateforme avant tout”: stabilité, documentation, compatibilité et modularité. Il a formé une génération d’élèves, soutenu des PME et montré qu’un design 8 bits bien exploité pouvait rester utile longtemps. Sa longévité commerciale et son empreinte dans l’éducation en font l’un des micro-ordinateurs les plus influents de l’ère pré-Macintosh.